Qu’est-ce que la phytothérapie ?
Il s’agit d’une médecine douce pratiquée depuis l’Antiquité. Elle repose essentiellement sur l’utilisation thérapeutique de plantes médicinales, le terme phyto signifiant étymologiquement « végétal ». D’autre part, elle complète la médecine traditionnelle et traite divers troubles de la santé. On s’en sert également dans la prévention de certaines maladies.
La thérapie des plantes s’utilise également seule. La fabrication des médicaments à base de plantes est encadrée par la réglementation française et européenne. En effet, il s’agit de produits pharmaceutiques à la fois élaborés et contrôlés. Ceux-ci peuvent être consommés de différentes manières, par exemple sous forme :
- d’infusion ;
- d’ampoule buvable ;
- de gélules ;
- de feuilles fraîches ;
- de fleurs séchées
- d’huile ;
- de patch.
La phytothérapie est vue comme une médecine parallèle à l’allopathie en France. En outre, l’OMS la considère comme une médecine traditionnelle. Sa pratique a été reconnue par le ministère de la Santé en 1986, et elle l’est toujours jusqu’à aujourd’hui.
Important : il est toujours préférable de demander un avis médical avant de recourir à la phytothérapie.
Il convient également de savoir que la phytothérapie consiste surtout à utiliser :
- des extraits de plantes ;
- des principes actifs naturels.
Ces derniers agissent sur l’organisme. Ils sont généralement concentrés dans une partie de la plante seulement, par exemple dans :
- les feuilles ;
- les racines ;
- les fleurs.
Pourquoi utiliser la phytothérapie ?
En plus de rééquilibrer les troubles endocriniens, la phytothérapie permet de traiter les maladies :
- complexes ;
- répétitives ;
- chroniques.
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En effet, elle s’utilise pour soulager ou atténuer :
- les crises d’asthme ;
- la migraine ;
- les affections ORL ;
- les cystites ;
- les problèmes hormonaux.
Elle sert même à régler des :
- problèmes de cholestérol ;
- troubles digestifs et du sommeil ;
- maladies de la peau.
Dans la liste des maladies, symptômes et troubles qui peuvent être traités par la phytothérapie figurent encore :
- l’arthrose ;
- le stress ;
- les douleurs ;
- la bronchite ;
- l’insuffisance lymphatique et veineuse ;
- les troubles urinaires ;
- l’indigestion.
Important : la thérapie des plantes peut être utilisée sur une longue période, sachant que ses effets sont progressifs.
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Sa pratique est aussi appréciée parce qu’elle ne provoque aucun effet d’accoutumance et en raison de :
- son utilisation en tant que prévention ;
- sa complémentarité avec la médecine traditionnelle ;
- ses effets secondaires moindres.
Comment fonctionne une séance de phytothérapie ?
Avant tout, il est bon de noter que la phytothérapie rassemble quatre métiers, à savoir :
- les médecins ;
- les herboristes ;
- les pharmaciens ;
- les naturopathes.
Ils ont chacun suivi une spécialisation en phytothérapie.
Étant donné qu’elle n’est pas reconnue comme une spécialité médicale en France, il n’existe pas de consultation type dans le pays.
Aussi, il est possible de soulager les maux quotidiens en recourant à l’automédication, mais en suivant par exemple le conseil de l’herboriste ou du pharmacien. Cependant, l’idéal serait de consulter le médecin, formé à la discipline, qui se chargera :
- d’établir un simple diagnostic ;
- de faire réaliser des analyses avant de commencer le traitement.
Au cours de la première consultation qui dure près d’une heure, il interrogera alors le patient au sujet :
- des troubles ;
- de son mode de vie ;
- de ses antécédents médicaux.
C’est seulement après qu’il sera en mesure de lui préconiser le traitement adéquat, dont il ressentira les effets dès les premiers jours. Les séances de phytothérapie peuvent prendre la forme d’un rendez-vous régulier, dont la fréquence dépend de la pathologie. Par ailleurs, le phytothérapeute peut également proposer la pratique de deux à trois séances par an.
Quel est le prix d’une séance de phytothérapie ?
Tout d’abord, il faut savoir que les raisons qui peuvent amener à consulter un phytothérapeute sont multiples. D’une consultation, le patient s’attend par fois seulement à un conseil pertinent sur la fiabilité des plantes ainsi que de leur usage :
- type de plantes ;
- forme et fréquence d’utilisation ;
- dosage.
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De même, il peut se rendre au cabinet du phytothérapeute pour obtenir une prescription de médicaments, et ce, dans le but de traiter divers problèmes de santé tels que :
- la digestion difficile ;
- les troubles circulatoires ;
- le mauvais stress.
Aussi, le coût de la consultation varie selon la nature et la durée de la séance. Il peut également tout simplement changer d’un cabinet à l’autre. Cependant, il s’élève en moyenne entre 25 et 40 euros.
Sans surprise, la Sécurité sociale ne prend pas en charge la consultation. En revanche, il est possible d’obtenir un remboursement partiel des médecines douces, auprès de quelques mutuelles.
Comment obtenir un remboursement de phytothérapie ?
Sachant que la thérapie des plantes n’est pas reconnue en tant que médecine conventionnelle en France, elle utilise en principe des plantes médicinales ou complémentaires qui sont disponibles sans ordonnance dans un supermarché ou en pharmacie. Il ne faut pas compter sur la Sécurité sociale pour prendre en charge ni :
- la consultation du phytothérapeute ;
- le traitement.
Pour obtenir un remboursement de phytothérapie, il est donc nécessaire de se tourner vers les mutuelles santé, qui sont ces dernières années nombreuses à proposer le remboursement des médecines non conventionnelles. Ce type d’offre est généralement accessible dans les formules « premium ». Pour bénéficier de la meilleure proposition, il convient d’effectuer une comparaison en ligne des mutuelles existant sur le marché.
Certaines mutuelles santé proposent une prise en charge limitée par séance, tandis que d’autres permettent au souscripteur d’opter pour un forfait annuel pouvant coûter entre 100 et 350 euros.
Si la consultation du phytothérapeute entre dans le cadre du parcours de soins coordonnés, il est possible d’obtenir un remboursement à hauteur de 70 % sur la base de 23 euros, moins 1 euro de participation forfaitaire. En dehors de cette dernière, le reste à charge sera remboursé par la complémentaire du patient. S’il a souscrit une assurance santé, il n’aura souvent plus aucun paiement à effectuer.
Dans tous les cas, il est recommandé de vérifier si les séances de phytothérapie font bien l’objet d’un remboursement.